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Créations
Année 2007
15 Avril 2007
« TEMPS CONTRE TEMPS »
Mise en scène Christian Pageault
Lumière: Jérome Petitjean
Extrait de « Journal de bord», cahiers de mise en scène.
Encore un projet fou proposé par un professeur de conservatoire enthousiaste, Didier Lafrasse : parvenir en quatre jours à donner cohérence à une armada d'instruments de percussion et leurs musiciens âgés de 8 à 30 ans !...et cette fois je suis seul...sans Isabelle!
Première image: une trentaine de toms basses en cercle, animés par trente bras, et la trépidation qui en sort.
Dernière image: un petit bonhomme tout seul sur scène s'amuse négligemment à quelques roulements de baguette et s'étonne bientôt de l'amplification donnée à ces battements ...le cyclo du fond de scène s'ouvre doucement, balayé d'ombres frémissantes et laisse apparaître huit batteries complètes rageusement animées...chair de poule garantie!
Entre temps xylophone, metallophone, timbales, percussions diverses entre Afrique et Brooklyn
Et un cortège de petits « grouillots « qui s'animent entre chaque tableau
Le théâtre rempli en redemande
Deuxième échange avec l'équipe du théâtre de Lons. Jérome excelle aux éclairages
Soutenu par le Conservatoire de Musique de Lons le Saunier et la Communauté de communes Lons Le saunier
3 Mai 2007
« SAGA DES HABITANTS DU VAL DE MOLDAVIE »
D'après Marion Aubert
Mise en scène Christian Pageault
Scénographie Isabelle Jobard
Extrait de « Journal de bord», cahiers de mise en scène.
Des lambeaux d'humanité
Une décharge où gisent des enveloppes d' humains,
Un groupe d'actrices se raconte
Un groupe d'élèves se prête au jeu.
Le texte est à la fois terrible, provocateur, iconoclaste, amoral et plein d'humour
Un humour surréaliste, grinçant qui est l'occasion pour des adolescentes, je pense, de canaliser peur et violence dont on ne sait trop que faire à cet age-là.
C'est le pari du théâtre « les mots remèdes aux maux » qui permet à l'individu de se construire.
Le langage est la seule réponse, le baume qui répare la blessure
Isabelle et moi nous découvrons le vieux théâtre « art nouveau » de Louhans, resté à l'identique depuis le début du siècle, recelant encore de vieux décors peints à l'ancienne qui nous serviront de paravents; nous le parsemons de vêtements divers et de godasses qui constitueront bientôt un chemin
Les jeunes filles s'en emparent et s'en parent...
Spectacle entre défilé de mode et survie de sans abris
Avant les vacances l'administration du lycée avait omis de lancer l'information...pour la première fois de notre vie nous nous trouvons devant une salle remplie de ...10.... 20 personnes ?
Au retour, dans la voiture remplie à craquer de fringues désuettes, Isabelle et moi restons silencieux et jurons de ne plus jamais nous laisser embarquer dans une telle galère...flip passager !
Lycée Henry Vincenot, DRAC Cote d'Or, Conseil Régional De Bourgogne,Ministère de Education Nationale
28 29 30 Juin, 5 6 7 Juillet 2007
« LES HERITIERS »
(St Claude)
De Roger Bergeret
Mise en scène : Christian Pageault
Scénographie : Isabelle Jobard
Musique : Jean Michel Trimaille
Assistante : Dominique Lemaitre
Régie Générale : Julien Mariotte
Éclairage : Adeline Poète
Extrait de « Journal de bord», cahiers de mise en scène.
Je voulais un lieu non historique, non théâtral.
Je suis servi : un parking au pied d' un immense mur de béton!
Le rétro-projecteur de « Il était trois fois » se transforme en vidéo-projecteur 10 000 lumens!
Isabelle y projette des cieux tour à tour lumineux ou menaçants qui indiquent les étapes de l'Histoire... le temps d'un soir et au rythme d'une journée du ciel, nous voyageons de 425 Après JC à 1794.
Sur le mur, « ciel » s'inscrit en lettres lumineuses...beaucoup de touristes, intrigués, viendront faire une photo. La poésie est née !
Les comédiens des « Mystères de St Claude » ont pris encore plus d'envergure
D'autres nous ont rejoint.
...même Isabelle devient comédienne.
Un musicien nous accompagne...: comme avec Isabelle, les discours avec Jean Michel sont inutiles: les musiques surgissent au moment même où j'allais en exprimer le besoin...un voyage entre l'univers sacré du plain-chant et la trivialité bon enfant des musiques de fanfare
La première scène « la Scène Primitive » m'évoque, depuis les toutes premières lectures, un traitement cinématographique impossible en plein air...c'est cette impossibilité qui donnera naissance à l'idée des CADRES omniprésents.
Ils permettent le recentrage du l'attention du public sur l'intime, comme un zoom au cinéma.
L'idée nous en est venue en arpentant, Isabelle et moi, les remises de « l'Atelier » qui accueille les cercles de lectures. C'est une caverne d'Ali Baba!
Les comédiens résisteront quelque temps à cet accessoire encombrant, mais, tout à la fois la poésie et l'efficacité l'emporteront : l'idée est trop juste
Elle marquera les spectateurs
Dominique Lemaitre nous a rejoint.
La complicité féminine avec le « choeur des femmes » et sa sensibilité font merveille...je ne pense pas pouvoir faire mieux qu'elle et je lui laisse le bébé ! Je m'occupe du choeur des hommes...!
Seule ombre au tableau ...le temps fort peu clément. Pluie et froid tempèrent l'ardeur même des plus courageux. Heureusement il y en a et nous jouons devant deux cents personnes chaque soir. Mais nous avions parié sur plus de monde qu'en 2005 !...petit trou dans les finances
En 2009 nous opterons sans doute pour un spectacle en intérieur
En co-production avec « St Claude au fil du temps »
Soutenu par la Ville de St Claude, le Conseil Général du Jura, le Conseil Régional de Franche comté,
La ville de Lons Le Saunier, les Commune de Lavans , Lect-Vouglans, Longchaumois, Avignon et Septmoncel
Les amis du Vieux St Claude, la Maisons de Associations, l'office du tourisme, le parc naturel du Haut Jura, l'union des commerçants et industriels de St Claude, le Rotary de St-Claude
Le collége Rosset
La Compagnie du Tigre